Être bon à l’école ne suffit pas
Depuis toute petite, j’étais curieuse, j’aimais découvrir, apprendre, comprendre.
Pour moi résoudre des exercices ne représentait pas des devoirs à faire mais des défis, des énigmes à résoudre.
C’est ainsi que durant pratiquement toutes mes classes, j’étais première ou au moins classée parmi les premiers de la classe.
J’étais promise à un brillant avenir : professeur, médecin, avocate.
Après mon bac, au vu de mes notes, d’excellents métiers se profilaient pour moi.
Continues comme ça me disait-on, plus tu étudieras, plus tu auras de chances d’avoir un bon métier et plus tu auras de chances d’être riche.
La richesse en question
Riche ?!!
Oui je veux je veux !!!
Sauf que 5 ans d’études plus tard et un master de maths en poche, le mythe est tombé.
Je ne gagnais pas trop mal ma vie mais je n’étais pas riche non plus.
Du moins pas au sens que je m’étais imaginé petite.
Selon moi quelqu’un de riche ce n’était pas juste quelqu’un en CDI qui touchait 2 fois le SMIC, mais plutôt quelqu’un qui avait le temps de faire ce qui lui plaisait quand ça lui plaisait, quelqu’un qui n’était pas obligé de passer tout son temps au travail, quelqu’un qui n’était pas dépendant de ses fiches de paie.
Ainsi, ce à quoi j’aspirais en réalité se profilait petit à petit : mon but était d’atteindre l’indépendance financière, et assez jeune pas à l’âge de la retraite.
